Le CFA - ISA

Témoignages

TEMOIGNAGES GUC (Gestionnaire d'Unité Commerciale) - NEGOVENTIS

Interviews de Christophe Peutot, directeur de Solea à Montmorot et de Marion Roussey, apprentie en formation GUC.

Christophe Peutot dirige la boutique Soléa, commerce de détail en luminaires qui a ouvert ses portes le 1er décembre 2008, à Chantrans, quatrième magasin du groupe, déjà présent à Dole, Besançon et Vesoul. Outre son offre en décoration, tels petits meubles, tableaux et statues, le magasin effectue également des réparations et remises aux normes de luminaires. Marion Roussey y travaille comme apprentie.e

Après son bac et un emploi en CDI dans la grande distribution, elle souhaitait effectuer une formation diplômante. L'apprentissage lui semblait la formule la plus adaptée.

Qu'est-ce qui vous conduit à recruter une apprentie ?
C. P. : Ce n'est pas une première pour moi. Je travaille depuis très longtemps avec des jeunes en contrat d'apprentissage. Dans le secteur du luminaire, il est difficile de recruter du personnel formé, cette activité étant assez peu répandue. L'apprentissage offre la possibilité de former pendant deux ans un jeune, expérimenté ou non, et de développer ses compétences. Le but est de le responsabiliser et le rendre autonome, afin de le familiariser au mieux à nos méthodes de travail. Cela facilite l'acquisition des savoir-faire indispensables. Mais surtout, l'apprentissage permet de se projeter à long terme, tant pour le gérant de la boutique que pour l'apprenti.

Est-ce que le rythme de l'apprentissage vous convient ?
C. P. : Marion est présente à la boutique les mercredi, vendredi et samedi. Ce rythme me convient parfaitement. Le reste du temps, elle est en formation. Nous avons, bien sûr, dû nous organiser au préalable, mais cet emploi du temps est mieux adapté que celui des BTS, où les étudiants sont présents par quinzaine. En période d'accroissement d'activité, Marion peut ainsi se rendre plus disponible. Je tiens, d'ailleurs, à remercier l'Ecole pour sa souplesse.

Quelles missions confiez-vous à Marion ?
C. P. : Marion a les mêmes missions que les autres salariés : accueil de la clientèle, vente, réception des marchandises, rangement du magasin...

Marion Roussey : Je suis très polyvalente et m'implique activement dans le développement de la boutique, au même titre que mes collègues. Je ne ressens aucune différence, bien que mon contrat soit différent du leur.

Quelles seront les perspectives, après la période d'apprentissage ?
C. P. : A l'issue de cet apprentissage, Marion aura une connaissance théorique, grâce à ses cours au sein de l'école, mais également une approche très concrète du métier, grâce à ses deux ans d'expérience. Bien évidemment, il y aura des perspectives. En deux ans, trois apprentis ont signé un CDI sur l'ensemble de nos magasins. L'apprentissage, c'est du donnant-donnant : plus le jeune a envie de s'investir, plus il a de responsabilités et de perspectives d'évolution.

Anne SCHLATTER, Directrice de magasin

L' avantage principal d 'avoir une collaboration avec le GUC est que c 'est une collaboration qui s 'inscrit dans la durée.

Sur les années à venir, je sais que Décathlon pourra compter sur un partenaire pour le recrutement et la formation :
- le recrutement parce que le GUC est une source de candidats supplémentaires et un premier entretien est déjà réalisé pour filtrer les bons profils.
- la formation, bien sûr, parce qu 'elle se passe en alternance et est tout à fait calée sur les besoins et les savoir-faire de nos métiers de distribution. C'est un partenariat gagnant / gagnant pour l 'avenir...de Décathlon, du GUC et des jeunes que nous allons recruter !!

Charly SAINT HILLIER, apprenti GUC Besançon

C’est après un Bac STMG et un début de Licence d’anglais que j’ai décidé de prendre le chemin de l’apprentissage en rejoignant en 2016, la formation Gestionnaire d’Unité Commerciale sous statut apprenti au sein d’IMEA à Besançon. Pour apprendre mon futur métier, j’ai présenté ma candidature de façon spontanée chez Audiofidélité à Besançon et Benjamin LAMBRET, ancien diplômé de la même formation, et repreneur associé de cette entreprise, m’a accueilli dans son équipe.

Il est devenu mon maître d’apprentissage et connaît la formation, c’est un vrai plus pour moi.

Pourquoi l’apprentissage ? Parce que je pense qu’il n’y a pas de meilleur moyen, y compris dans le supérieur, de mettre tout de suite en pratique les théories acquises en centre de formation. Le rôle d’apprenti c’est apprendre, savoir écouter ce que son maître d’apprentissage a à lui transmettre, mais il a aussi la même responsabilité que n’importe quel salarié de l’entreprise : cela aide à murir.   À terme, j’aimerais créer mon entreprise mais avant ça j’envisage de compléter mon parcours par une troisième année de formation : « Responsable Manager de la Distribution ».

Marlène OUDOT, Manager des ventes confirmée de l'enseigne nationale KIABI.

J'ai commencé l'apprentissage dès le lycée, avec un bac pro Commerce au CFA de Haute-Saône à Vesoul. J'ai ensuite intégré le GUC de Montbéliard en cursus post-bac, toujours en apprentissage. Puis, j'ai souhaité enrichir ma formation avec le diplôme Responsable Opérationnel Retail. J'ai alors intégré l'enseigne nationale KIABI en tant que Manager des ventes Junior. J'ai été très bien accueillie autant à l'école qu'en entreprise. J'ai découvert des intervenants disponibles, un encadrement et un suivi qui m'ont permis de progresser et de réussir. J'ai d'ailleurs évolué en tant que Manager des ventes confirmée. J'applique au quotidien dans mon travail les cours de management et de communication interpersonnelle dispensés quand j'étais à l'école.